LA TENDANCE DU MARCHÉ IMMOBILIER EN FIN 2022 

LA TENDANCE DU MARCHÉ IMMOBILIER EN FIN 2022 

Selon la BPCE, les transactions immobilières dans l’ancien subiront une baisse de 5% – pour atteindre 1 129 000 ventes d’ici 2022 – et de presque 9% en 2023 – soit plus d’un million de ventes. Un résultat qui ne surprend pas du fait du renforcement du DPE (Diagnostique de Performance Énergétique) d’une part, et de la hausse générale des taux d’intérêts d’autre part.

Malgré ce ralentissement, le nombre total de transactions (total qui dépasse le million) reste satisfaisant. À noter que depuis 2014, les ventes de biens immobiliers ne cessent d’être en hausse. Exception faite de 2020, année frappée par la crise sanitaire ralentissant l’activité immobilière.

Concernant le marché immobilier neuf, le deuxième trimestre 2022 est marqué par une baisse d’environ 15% comparé à l’année 2021, qui fût le début de retour post-crise COVID. Les nouvelles offres sont également réduites avec une baisse de 12% (soit au total 29 000 commercialisations). C’est notamment le cas pour les biens non-collectifs, même si ces derniers concernent moins de 10% des contrats de réservation (VEFA). 

Le volume d’offre de logements neufs étant à la baisse en zones tendues, elle est a contrario en augmentation sur les communes situées hors des grandes villes. Ainsi, presque 14% des contrats de réservation finissent par s’annuler, en grande partie à cause de la rapide hausse des taux de ces derniers mois qui complique l’accès au crédit pour l’ensemble des ménages. 

Nous vous expliquerons dans un prochain article le mécanisme de cette remontée des taux, ainsi que les limites qu’elle rencontre comme le taux d’usure par exemple.